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Pour mieux connaître Edouard VUILLARD et Pierre PUVIS DE CHAVANNES

Visitez à la galerie d’Hauteville (derrière l’office de tourisme) l’exposition des copies de leurs œuvres.
Aux heures d’ouverture de l’OT.

Édouard Vuillard

Né le 12 novembre 1868 à Cuiseaux  et mort à La Baule le 21 juin 1940.

Membre fondateur du mouvement nabi, il était peintre de figures, portraits, intérieurs, natures mortes, peintre à la gouache, dessinateur, graveur, illustrateur, peintre de compositions murales et de décors de théâtre. Ses œuvres sur la nature et les paysages sont plus rares et n’ont quasiment jamais été exposées au public avant la Biennale des Arts 2016 de Cuiseaux, pays des peintres. Jean Édouard Vuillard  est le fils de Joseph François Henri Vuillard et d´Alexandrine Justinienne Marie Michaud. À sa naissance, son père était percepteur des contributions directes et sa mère sans emploi ; Ils étaient alors âgés respectivement de 55 et 29 ans. Ses grands-parents étaient originaires du Haut-Jura du côté paternel, du Haut-Jura et de Paris du côté maternel. Ses parents quittant Cuiseaux en 1878, Vuillard grandit à Paris dans sa modeste famille. Il côtoie au lycée Condorcet le musicien Pierre Hermant, l’écrivain Pierre Veber et le peintre Maurice Denis. En 1885, il quitte le lycée et rejoint au studio du peintre Diogène Maillart,Ker-Xavier Roussel, son plus proche ami qui deviendra son beau frère après avoir épousé sa sœur Marie. lls y reçoivent les rudiments de l’enseignement artistique. Vuillard commence alors à fréquenter le Louvre et se décide à suivre une carrière artistique, cassant ainsi avec la tradition familiale qui le destine à l’armée.

Au mois de mars 1886, il entre à l’Académie Julian, où il a pour professeur Tony Robert-Fleury. En juin 1887, à sa troisième tentative, il est admis à l’École des beaux-arts de Paris. L’année suivante, pendant six semaines, il a pour professeur Jean-Léon Gérôme. Pendant ses études, Vuillard s’intéresse aux natures mortes réalistes et aux intérieurs domestiques. Les artistes allemands du XVIIe siècle l’intéressent particulièrement. Plus tard, Vuillard peint aussi de grands panneaux décoratifs représentant des paysages.

En 1889, Maurice Denis le convainc de se joindre à un petit groupe dissident de l’Académie Julian, qui réalise des œuvres empreintes de symbolisme et de spiritualité, et qui s’auto-proclame “confrérie des Nabis” qui signifie “prophètes”. Ce mouvement post-impressionniste d’avant garde se veut en marge de la peinture académique de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle. Paul Sérusier développe dans le groupe nabi un amour de la méthode synthétiste, qui repose sur la mémoire et l’imagination plus que sur l’observation directe. Vuillard, d’abord réticent à l’idée que le peintre ne cherche pas à reproduire de façon réaliste ce qu’il voit, finit, vers 1890, par s’essayer à ses premières œuvres synthétistes. Autour de Paul Sérusier, les fondateurs du mouvement Nabi seront Maurice Denis, Felix Valloton, Pierre Bonnard, Edouard Vuillard et Ker Xavier Roussel. Vuillard a représenté de nombreuses scènes d’intérieurs comme celui qu’il habitait avec sa mère jusqu’à la mort de cette dernière en 1928. La douce atmosphère de ces scènes de la vie quotidienne, dont il fait un sujet de prédilection, le qualifient comme artiste “intimiste”. Il a cependant contesté trouver le plus d’inspiration dans ces “lieux familiers”. Il est élu membre de l’Académie des beaux-arts en 1938.

Début juin 1940, il tombe malade. Ses amis Lucy et Jos Hessel, qui avaient décidé de quitter la capitale devant l’avancée des troupes allemandes, ne veulent pas le laisser seul à Paris et le transportent à La Baule où il meurt quelques semaines plus tard au Castel Marie-Louise. Il est inhumé à Paris, au cimetière des Batignolles.

Pierre Puvis de Chavannes

Né à Lyon le 14 décembre 1824 et mort à Paris le 24 octobre 1898.

Pierre Puvis de Chavannes est un peintre français, considéré comme une figure majeure de la peinture française du XIXe siècle.

Après des études de rhétorique et de philosophie au lycée Henri-IV de Paris, il fait un premier voyage en Italie, puis commence à étudier la peinture auprès de Henry Scheffer. Il fait ensuite un deuxième séjour en Italie et étudie brièvement auprès d’Eugène Delacroix, puis dans l’atelier de Thomas Couture. Il est marqué par les grandes peintures murales de Théodore Chassériau, exécutées pour l’escalier de la cour des comptes entre 1844 et 1848 (détruites en 1871). Il ne trouve véritablement sa voie qu’à l’âge de trente ans en réalisant le décor de la salle à manger de la résidence campagnarde de son frère (Les Quatre Saisons, Le Retour de l’enfant prodigue).
Ses débuts au Salon sont difficiles. Il est plusieurs fois refusé et quand enfin il expose, il est sévèrement critiqué. Puis, en 1861, il remporte un premier succès avec La Guerre et La Paix. La première est achetée par l’État français. Puvis offre la seconde, complétée en 1863 par Le Repos et Le Travail, et en 1865 par Ave Picardie nutrix, puis quinze ans plus tard par Ludus pro Patria. Ce décor exceptionnel sur le plan thématique et stylistique est représentatif du traitement novateur que Puvis apporte au genre allégorique dont il devient à la fin du XIXe siècle le plus brillant représentant. A son petit atelier de Pigalle, il ajoute rapidement un plus grand, à Neuilly. Il vit avenue de Villiers, auprès de la princesse roumaine Marie Cantacuzène, qu’il rencontre en 1856, sans doute dans l’atelier du peintre Théodore Chassériau dont elle est l’amie. Il l’épouse en 1898. Elle a une influence considérable sur lui, devenant sa compagne, sa collaboratrice, son inspiratrice. Il en fait en 1883 un portrait, aujourd’hui visible au musée des beaux-arts de Lyon. Elle lui sert également de modèle pour la Salomé de la Décollation de Saint-Jean-Baptiste, pour Radegonde de l’Hôtel de ville de Poitiers, et pour la Sainte-Geneviève du Panthéon de Paris.

Puvis de Chavannes réalise de grands décors muraux : au Palais Longchamp à Marseille (1867-1869), à l’Hôtel de Ville de Poitiers (1870- 1875), à l’Hôtel de Ville de Paris (1887-1894), à la Bibliothèque publique de Boston (1881-1896). À ceux-ci s’ajoutent trois ensembles exceptionnels, celui du Panthéon de Paris, où il traite de la vie de Sainte Geneviève (1874-1878) et (1893-1898) ; le décor de l’escalier du musée des beaux-arts de Lyon (1884-1886) avec le Bois sacré cher aux Arts et aux Muses complété par Vision antique, Inspiration chrétienne et deux figures représentant le Rhône et la Saône ; et enfin le grand décor de L’amphithéâtre de la Sorbonne à Paris (1886-1889), qui développe le thème du Bois sacré. Chacun de ces décors donne lieu à des études, copies, répliques, cartons préparatoires qui popularisent l’œuvre de Puvis en particulier à l’étranger.

Par cette œuvre décorative immense, mais aussi avec des tableaux de chevalet d’un symbolisme novateur, il conquiert l’admiration d’une génération entière, influençant non seulement les idéalistes tels que Odilon Redon, Henri Martin, Alphonse Osbert, Alexandre Séon, Émile-René Ménard ou Ary Renan, mais aussi les Nabis, Paul Gauguin, Georges Seurat, Maurice Denis, et même le jeune Pablo Picasso dont nombre d’œuvres de jeunesse lui sont redevables.

En 1890, il refonde avec Jean-Louis-Ernest Meissonier, Carolus-Duran, Félix Bracquemond, Jules Dalou et Auguste Rodin la Société nationale des beaux-arts, dont il est successivement vice-président et président, suite à la mort de Jean-Louis-Ernest Meissonier.

Il est nommé chevalier de la Légion d’honneur en 1867, officier en 1877, puis commandeur en 1889. Il obtint la médaille d’honneur en 1882.

Il meurt le 24 octobre 1898 à 18 heures, deux mois après le décès de sa femme Marie Cantacuzène. Il est enterré au cimetière de CHAMPAGNAT près de CUISEAUX (Saône et Loire).

La seule autorité reconnue par les ayants-droits pour l’authentification des œuvres est le comité Pierre Puvis de Chavannes.

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